Flore faune et forêt en Vallée du Pradal

La rivière du Pradal qui serpente au creux de la vallée se jette dans l'Eysse, affluent de l'Eyrieux ; les truites se plaisent dans ses eaux vives et bien oxygénées.
Dès l'entrée de la vallée, la scierie des quatre routes rappelle l'activité sylvo-pastora (forêt et prairies), qui depuis toujours a façonné ce paysage les siècles durant.
Selon l'historien Paul Camus c'est en 51 après J.C que l'empereur romain Claude fit abattre une partie des forêts pour en chasser les druides qui y trouvaient refuge. Il faudra attendre l'installation des Chartreux de l'abbaye de Bonnefoy (1156, ordre des chartreux fondé en 1084) pour que se constitue le manteau de forêt actuel à l'hubac (versant exposé à l'ombre) de la vallée (Bois Nègre, bois de Sevelas...). C'est l'étage montagnard, domaine du hêtre et du sapin.
C'est à l'adret (ou adreyt, versant exposé au soleil), que l'on peut encore voir les chambas, terrasses créées et cultivées par l'homme, certaines se perdent couvertes de genêts et d'arbustes, conséquence de la déprise agricole.
Remarquable par son avifaune (faucon crécerelle, bruant fou..) et par sa flore, la vallée du Pradal est encadrée par deux zone naturelles d'intérêt écologique, faunistique, et floristique (ZNIEFF). Elle trouve aussi sa place dans la zone des sucs volcaniques du Mézenc labllisée par le ministère de l'environnement depuis 1992.